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mardi 30 janvier 2018

Du collage et ... une tortue !

Aujourd’hui, Nesta a réalisé une activité qui nécessite peu de matériel mais qui sollicite la mise en place de différentes habiletés. En effet, ce matin, Nesta avait envie de réaliser une tortue en collage. Il s’était familiarisé avec cette activité il y a quelques jours en assemblant un éléphant de la même façon.



Le matériel dont vous aurez besoin :

 
* Une feuille d’une couleur pour la carapace,
* Une feuille d’une autre couleur pour le reste de la tortue,
* Une feuille blanche pour les yeux de la tortue (faire un cercle noir au feutre à l’intérieur pour la pupille),
* Une feuille colorée pour le fond,
* Des gommettes,
* De la colle.




Pour commencer, Nesta a choisi les différentes feuilles de couleur pour réaliser les découpages. Oh surprise et comble du hasard, Nesta a désiré des feuilles oranges ! (Non, en vrai il est dingue de cette couleur et je n’en peux plus de la voir partout …).
J’ai ensuite découpé tous les éléments nécessaires à l’assemblage de l’animal en lui expliquant à quoi chaque partie correspondait. (On peut tout à faire laisser un enfant plus âgé découper lui-même.). Pour le moment, Nesta effectue uniquement des découpages libres, sans chercher à suivre une ligne.




Nous avons pris appui sur un dessin de tortue pour distinguer chaque partie du corps et son emplacement. Nesta a ensuite disposé chaque élément une première fois, sans colle, pour s’entrainer
Une fois le schéma corporel respecté, la glue est entrée en piste. Aujourd’hui, mon petit artiste a utilisé de la colle en bâton.





Une fois la tortue assemblée, je lui ai expliqué qu’il allait décorer l’intérieur de la carapace de la tortue avec des gommettes. Avec la main, il a montré l’intérieur puis l’extérieur afin de bien distinguer ces deux espaces. 
Ensuite, place à l’imagination pour disposer les gommettes comme il le souhaitait dans cet espace fermé !






Et voilà le résultat final !



Je vous montre également l’éléphant réalisé quelques jours plus tôt (tiens, un éléphant orange, c’est étonnant …). Pour le réaliser, Nesta avait utilisé de la colle en pot et un pinceau.






      Compétences travaillées :
Motricité fine : 
   Appliquer de la colle dans un espace réduit
   Manipuler les morceaux de papier en faisant la pince 
   pouce-index
   Décoller les gommettes de leur support
Repérage dans l’espace : 
   Se repérer dans l’espace de la feuille
   Distinguer l’intérieur et l’extérieur de la carapace de la 
   tortue

jeudi 25 janvier 2018

Nesta et les moyens de locomotion

Ce week-end, entre deux averses, nous sommes allés nous promener autour de la maison. Un dilemme c’est alors imposé à Nesta : quel moyen de transport choisir ?

En effet, Nesta dispose de plusieurs engins à roulettes, qu’il affectionne différemment selon les périodes. 
Adeptes de motricité libre, nous avions banni l’utilisation de youplala, trotteur ou jumper à la maison. En effet, nous avions été avertis des possibles effets néfastes sur le développement moteur et nous souhaitions rendre Nesta actif et conscient de son potentiel.



Nous avons rapidement abandonné la poussette au profit d’autres « véhicules » répondant davantage au besoin de bouger de Nesta. 
A ce moment, la question du choix s’est alors posée pour nous : tricycle ou draisienne ? Nous avons choisi d’acheter une draisienne et avons eu la chance d’obtenir un tricycle en prêt.



Tout d’abord, le tricycle a eu sa large préférence à partir de ses 18 mois. Il a rapidement réussi à appuyer sur les pédales pour avancer. L’avantage de celui que l’on possède est qu’il dispose d’une canne que l’on peut pousser lorsque notre cycliste en herbe est trop fatigué. 
Il a donc rapidement remplacé la poussette lors des promenades notamment en ville. De cette façon, Nesta pouvait davantage observer son environnement et communiquer avec nous sur ce qu’il repérait. 

L’apprentissage du guidon a également été toute une aventure : Nesta a dû vite faire face au fait qu’il ne pouvait pas le remuer dans tous les sens et qu’il devait l’orienter selon la direction qu’il souhaitait prendre
Attention, sur certains tricycles, les pédales sont fixées à la roue avant, ce qui met l’enfant dans une position qui n'est pas vraiment physiologique et qui nécessite une force énorme pour pouvoir avancer.





Autour de ses 20 mois, nous avons choisi de lui offrir une draisienne. Cela devait être un peu tôt pour lui car il ne l’a pas réellement investie sur le champ. 
Les premiers temps, notre petit bout choisissait de la pousser tout en marchant à côté. Ensuite, quelques mois plus tard, il comprenait l’intérêt de l’objet et osait s’asseoir sur la selle et prendre de l’élan en poussant au sol



La draisienne fait maintenant partie de ses engins préférés, notamment pour les promenades plus longues. Il monte et descend facilement et la pose au sol avec la même aisance lorsqu’il choisit d’explorer un lieu spécifique à pieds. 
Grâce à la draisienne, l’apprentissage de l’équilibre étant réalisé, le passage à un vélo devrait se faire de manière beaucoup plus aisée. Le critère principal dans l’achat de la draisienne fut sa solidité et la forme du cadre, facile à enjamber.



Au cours de ses 24 mois, Nesta a vu arriver une trottinette à la maison. Cela faisait plusieurs temps qu’il en parlait car il avait pu en voir dans différents magasins de jouets. 

Dès sa première utilisation, le fonctionnement était compris : il poussait d’un pied tout en gardant l’autre solidement posé sur son outil roulant. Malgré  l’aisance avec laquelle il l’utilisait, il n’a jamais choisi la trottinette pour faire de vraies balades. En effet, il a toujours réservé son utilisation à notre terrasse.



 
Enfin, le moyen de transport favori de Nesta dans la maison : le porteur. Son parrain lui avait offert ce magnifique camion de pompier pour son premier Noël. 
Nesta a commencé à monter dessus une fois la marche réellement acquise, vers ses 17 mois. Depuis, il ne se passe pas une journée sans laquelle il ne joue pas avec. 



 
Depuis peu, le camion se transforme en voiture avec laquelle il fait le tour de la maison pour aller en courses, se garer sur le parking ou dans le garage. Il intègre en effet parfaitement cet engin dans ses jeux de « faire semblant ». Le camion est d’ailleurs souvent retourné sur le flanc afin d’en faire une réparation complète avec sa super trousse à outils.

Finalement, nous nous sommes rendu compte que Nesta investissait différemment ces différents moyens de locomotion selon les périodes et selon ses envies.


Et vous, quels engins à roulettes favorisez-vous pour vos enfants ? Et eux, ont-ils leur préférence ?


dimanche 21 janvier 2018

Les imagiers (et une surprise à la fin de l’article !)


Premier article sur les livres. Enfin ! Il était temps qu’on en parle !

En effet, à la maison, les livres ont une place toute particulière et Nesta baigne dedans depuis son plus jeune âge. Dérive de notre métier à son papa  et à moi ? (Nous sommes tous les deux enseignants). Possible ! Mais je dois avouer que je suis fière d’avoir transmis ce goût des livres à Nesta.


Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une catégorie bien spécifique de livres : les imagiers
Nesta les affectionne tout particulièrement car ils sont un vrai support pour développer son langage. Il est maintenant capable de s’appuyer sur les illustrations ou photographies pour nommer certains objets ou animaux et faire ensuite des parallèles entre ce qu’il découvre dans ses imagiers et les différents mots de vocabulaire qu’il rencontre dans les histoires variées qu’on lui lit.

Avant de trouver des imagiers qui me plaisaient, j’ai commencé à créer des cartes, notamment sur le monde animal. Dès tout petit, Nesta s’est tout de suite intéressé aux animaux. J’ai donc plastifié des photos d’animaux qu’il liait ensuite avec les figurines correspondantes en 3D (Legos, playmobils …). Ensuite, il a découvert le bruit que chaque animal fait et continue d’en nommer certains par leur cri.

Petit à petit, les imagiers sont entrés dans la maison pour y prendre leur place et occuper une bonne partie de la bibliothèque de mon petit rat des livres.


Pour les tout-petits :

Les animaux du monde / Les animaux de la ferme. (Auzou)
 

Ces deux livres-tissu sont vraiment doux et faciles à manier pour les petites mains.

Sur chaque page, on retrouve un animal cousu dans un tissu dont la texture est différente. Les couleurs sont vives et les contrastes importants : cela rend donc la visibilité plus nette pour un tout-petit.






Mes amis les animaux (Ballon)
Nesta continue de feuilleter ce livre, même s’il l’a découvert très jeune. Son petit format permet une meilleure maniabilité. Les animaux présentés dans ce livre sont ceux de la ferme
Son vrai plus, à mon goût : c’est un imagier-photos. Ce type d’illustration a ma préférence, notamment lors des premiers temps de découverte du vocabulaire. 




Les formes (Piccolia)
Un livre au petit format original. Les pages épaisses sont plus faciles à tourner pour un tout-petit. 
Les formes présentées sont bien mises en valeur sur une double-page avec d’un côté, la forme « classique » et de l’autre, un dessin contenant celle-ci.





Mon imagier de la mer (Kididoc / Nathan)
Nous avons offert cet imagier à Nesta lors de nos premières vacances à la mer. Il a donc une saveur particulière car il pouvait directement relier les illustrations à ce que nous étions en train de vivre. 
Les objets/animaux sont présentés sur une page puis mis en scène dans une illustration sur la page suivante. De plus, celui-ci est animé. Ce côté ludique a vraiment plu à mon petit lecteur en herbe.




Pour les plus grands :

Mon imagier de tous les jours (milan)

Que dire sur celui-ci à part que je l’adore ! Il est constitué de photographies
Il est vraiment complet car il aborde de nombreux thèmes : les animaux, les aliments, la nature, la maison, les jeux et jouets, l’école, la ville, les vêtements, les moyens de transport, le corps humain. Chacune de ces catégories est ensuite divisée en sous-parties bien organisées
Il est très facile de se repérer dans ce gros livre grâce au sommaire très précis (Ça doit vraiment être un truc d'instit de s'extasier devant un sommaire ...)
 
Bref, c'est un imagier clair et ultra détaillé aux couleurs joyeuses. 
Nesta dévore les pages réservées aux moyens de transport !






Ma savane à toucher (Milan)
La particularité de celui-ci est que les animaux sont constitués de différentes textures, se rapprochant au plus de la réalité. Il s’agit d’un imagier que l’on peut aussi classer dans les documentaires car beaucoup d’explications sont données sur chaque animal.  De plus, sur certaines pages, des volets sont à soulever pour découvrir une nouvelle information. Tout cela rend alors la lecture très ludique et active.











Mon imagier autour du monde (La Matinière Jeunesse)

Cet imagier est tout simplement BEAU ! Il nous fait voyager tout autour du monde au travers des objets du quotidien d’enfants de différents pays. Les découvertes sont alors nombreuses et très détaillées sur chaque double page. Un petit paragraphe explique rapidement le mode de vie des personnes vivant dans chaque pays évoqué. 
De par son grand format, Nesta a pris l'habitude de le poser à terre puis il se couche au sol pour montrer plus facilement les différents éléments illustrés.




Mon mémo-livre - Les animaux (Tomawalk éditions)

Voici un imagier constitué de photographies dont les animaux sont classés selon différentes catégories. Les photographies sont éclatantes et l’on y découvre quelques animaux peu communs. Son petit plus : il est accompagné d’un jeu de cartes-mémo pour nommer les animaux tout en s’amusant.




Balthazar et les couleurs de la vie et des rêves aussi (Hatier)
Bon, d'accord, il ne s’agit pas vraiment d’un imagier mais je ne peux m’empêcher d’en parler tant Nesta l’adore et nous demande très souvent de le lire. L’enfant découvre les couleurs au travers d’une histoire vécue par Balthazar . 
Chaque couleur est illustrée par les éléments de la nature (inspiré de la pédagogie Montessori). Nous avons la version classique mais j’ai pu feuilleter la version « pop-up » en librairie et c’est une pure merveille !



L’imagier des contraires (Lire c’est partir)

Des illustrations vives et reprenant la nature pour mettre en avant les oppositions (doux/piquant, lourd/léger, réel/imaginaire …). 
Le petit plus : je vous le dis ? Bon d'accord, c’est parti pour la bonne surprise : cet imagier (de 32 pages) m'a coûté …. 80 centimes ! 


Alerte bon plan d’enseignante !    ;-)
Sur le site « lire c’est partir », de nombreux livres et romans sont disponibles au prix unique de 80 centimes. La vente est ouverte à tous (pas seulement aux enseignants, rassurez-vous ;-) ). Les livres sont de très bonne qualité et les histoires sont vraiment sympas. Il y en a pour tous les âges : de 3 ans jusqu’aux adultes. Autant vous dire, qu’à la maison, on a presque toute la collection pour Nesta ! (D’ailleurs, je me fournis également chez eux pour ma classe)
La livraison est en fonction du poids donc pas donnée mais au final on obtient un très grand nombre de livres à un prix dérisoire.


Je pense avoir fait le tour des imagiers présents dans la bibliothèque de Nesta. Chez vous, lesquels ont la côte ?